Des petites choses qui font du bien

Alors j’ai fait deux trois trucs sympas ces temps-(récents)-ci. J’ai passé un weekend plutôt sympa où j’ai même réussi a ne pas trop glander dans mon lit (13h du matin ça compte ?). Et j’ai joué à la pétanque carrée qui est un jeu que je ne connaissais pas. Et sinon je lis un bouquin trop torp bien qui m’a été complètement bien conseillé par quelqu’un de trop trop bien aussi. Et j’apprends des nouveaux trucs en roumain super intéressants.

Donc revenons en à la pétanque carrée. Ce jeu a surement été inventé par des suédois qui à l’époque étaient encore des Vikings. Le froid de leur pays, l’abondance d’alcools locaux et la viande de renne qui remplissait leurs grandes carcasses c’était bien… Mais l’absence criante d’ennemis à pourfendre, c’était moche… Alors ils ont inventé un jeu. Et nous y voilà. Ça se joue à 2 équipes, et le but est comme dans tout jeu de gagner bien sur ! Chaque équipe possède 4 blocs de bois de 6 pouces par 3 pouces par 3 pouces. Un « roi » est posé au centre du champ de bataille, à égale distance des deux clans, à environ 7 enjambées de chaque ligne de blocs. Les équipes lancent ensuite des bâtons (3) pour dégommer les blocs. Lorsque le dégommage est efficace, l’équipe dégommée (bien sur) lance ce bloque dans le terrain adverse (sans dépasser la ligne de la fin du monde). Ce bloc sera relevé et deviendra la ligne de front de la première équipe qui pourra alors lancer ses bâtons de plus près. Le jeu est fini quand dans un même tour, une équipe défonce les blocs restants et le roi à la fin.

Comme ça, ce n’est peut être pas clair, mais en fait c’est trop bien.

Passons à la lecture maintenant. Je lis donc sans plus de suspense: Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez. Lorsqu’on me l’a montré, j’ai fait un peu la gueule, le nom de cet auteur (presque inconnu pour moi) sonnait à mes oreilles comme un roman de gare bien mielleux, genre Coelho (qui me pardonnera si j’écorche son nom, bien fait pour sa gueule). Bon finalement je suis revenu à la raison, et j’ai commencé à lire ce bouquin dans les (nombreux) cours inintéressants/barbants qui composent mon année. Je n’en suis qu’au début (75 pages peut-être), mais wahou, j’adore l’univers, et l’ambiance. On m’avait prévenu: « C’est en fait un tout ce livre (ou les autres de Marquez), c’est plus une ambiance qu’une histoire, et des fois c’est super bizarre mais ça marche bien avec l’univers » [la personne que je cite m’excusera si elle n’a pas vraiment dit ça], et c’est vrai. Ça me fait penser à Boris Vian parfois, et parfois pas du tout (bien sur), et c’est surtout super prenant, je me sens complètement plongée dans la vie des habitants de Macondo (qui s’apellent tous pareil d’ailleur, c’est un peu compliqué). Bref j’aime. Merci!

Et enfin pour finir, en roumain aujourd’hui, j’ai fait quelquechose que je n’avais jamais fait, j’ai appris les différents temps de conjugaison. Wahou. Dans les trucs étranges, il y a un gérondif (qui est super utilisé), 2 futurs simple qui ont exactement la même valeur linguistique et pas de différences de sens. Un autre truc c’est le « supin », supinul donc qui correspond à une forme du type « Ã  faire ». Mais le truc le mieux, c’est le nom du plus-que-parfait… il s’apelle: mai mult ca perfect, ok c’est la traduction exacte et littérale mais c’est tellement mignon.

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2 commentaire to “Des petites choses qui font du bien”

  1. Ele :

    avec très grand plaisir 🙂
    son style est appelé « le réalisme fantastique » et Vian s’encadre bien là dedans(quoique…), Salman Rushdie aussi. D’ailleurs, je suis en train de lire Les Enfants de Minuit, en anglais, donc ça n’avance pas très vite, mais c’est complètement génial aussi.
    bisous littéraires 😛

  2. Chapal » Blog Archive » Un bon week-end de plus :

    […] lourdes, les dents du fond bien à leur place et l’esprit serein, nous allâmes jouer à la pétanque carrée, et flaner dans un parc, par cette chaude journée de février. Le printemps arrive, et ça, […]