Salut tout le monde et excusez-moi pour ce retard inadmissible bonne lecture !!
29 juin 2009:
Ça commençait a bien faire avec l’inde alors on s’est dit:
Tiens si on retrouvait un pote qui se dit la même chose…
Ah ouais super bonne idée mais où pourrait-on aller…
Bah je sais pas à Kathmandu par exemple…
Ça c’est une idée qu’elle est bonne…
Je ne te le fais pas dire…
Un peu mon neveu…
Bref, direction Kathmandu, 1500m et des bananes, dans la vallée du même nom (Kathmandu, pas banane), elle même au coeur du Népal (bon d’accord le Népal c’est très allongé mais ça reste quand même au coeur. Bref (again), aéroport de Delhi, prenage d’avion sans accroc. Arrivée dans la vallée de Kathmandu, c’est quand même assez montagneux (surtout autour) avec des briquetteries à perte de vue. Atterrissage sauvage dans le minuscule aéroport Kathmandéen (alors là je ne suis pas du tout sur que ça se dise) qui ressemble plus à une gare qu’à un aéroport international. Après le passage obligé par la case thermomètre laser pour la grippe A, les remplissages de papiers divers et variés pour le visa, l’aller retour à l’extérieur de l’aéroport pour aller retirer des sous (népalais) et ensuite les changer pour payer le visa (et oui c’est interdit de payer le visa népalais avec de la monnaie népalaise… mouais). Et donc après tout ça, on retrouve Adrien qui était arrivé 1h avant nous à peu près.
Et c’est parti en taxi jusqu’à Tamel (le centre ville sympa de Kathmandu). On se fait dropper au milieu des ruelles (on a bien résisté a toutes les propositions de Trek, Hôtels, Drogues, … que nous proposait notre taxi) et on commence à chercher notre contact. Car oui ! grâce à Explora’ Blogs (et même si Monsieur Fabrice V. trouve que je balance dessus… mais reste sans réponses à mes questions, c’est ça l’emploi du temps de Directeur de l’enseignement supérieur en Rhône Alpes…) on a trouvé une Française (alors par contre j’ai complètement oublié son nom, ça craint…) qui bossait dans une agence de trek à Kathmandu, le rêve quoi.
Donc direct gogogo à l’agence, son patron nous propose plein de trucs super intéressants, trop peut être, donc on fait le tri en disant que quand même dans la semaine népalaise on ne veut pas faire que du sport non mais ho… Donc on signe pour un trek de 3 jours pour le lendemain le jour d’après parce que quand même, on veut découvrir les bars et on est super claqués du décalage horaire de 15 minute et de du voyage en avion… Et puis surtout il faut qu’on accommode l’altitude et le manque d’oxygène (non la je bluff, 1500m c’est pas haut). On book un hôtel, conseillé par l’agence, on pose nos sacs, on prend 3 douches, on s’habille, et on part explorer Tamel.
On se ballade pas mal, la nuit commence à tomber et la soif commence à grimper. On trouve un bar, ni une ni deux on y monte. Bon il s’est avéré que c’était un bar à karaoké/hôtesses/striptease… Donc on est pas resté longtemps, et on est même pas allé voir à l’étage le bar qui était encore plus chaud… C’est ça de voyager avec 2 mecs « engaged »… Donc on change de bar, on suit la musique qui inonde la rue, on débarque sur un « roof-top » (un toit quoi) où le bar était installé, on boit, on écoute la musique, on se vautre sur les coussins posés par terre (très Kathmandu tout ça)… On fait la fermeture du bar et c’est là que nos aventures commencent.
Parce que oui…
- On est plus de première fraicheur à cette heure de la nuit
- Il fait quand même super nuit
- On n’est jamais allé a Kathmandu avant donc on connait pas trop
- On est sur que l’hôtel est dans cette direction
Alors que non, pas du tout. En gros on part a fond au nord-ouest alors que notre hôtel était à 200 m à l’est… Au bout de 20 minutes / une demi-heure à marcher dans Kathmandu, on hèle un Rickshaw à vélo et on lui demande de nous ramener à l’hôtel. On s’installe comme on peut pendant que le chauffeur galère dans la monté avec 3 mecs torchés joyeux à trainer… On roule, on roule et là on voit un bar allumé… Alors on stop le rickshaw, et on va dans ce bar.
Là -bas on rencontrera dans le désordre:
- Des coussins par terre
- Des serveurs qui dorment (tous) parce que le bar est sensé être fermé (2h du matin …)
- Un rasta géant qui joue d’une toute petite trompette, qui est mi-népalais mi-jamaiquain, qui apprendra la position du lotus et le « ohm » qui vient des profondeur à Did
- Un mec parano qui s’est fait « fucked up » par Google mais qui comate la majorité du temps et qui ne se réveille que pour dire ça
- 3-4 autres gars mais je ne me rappelle plus trop la discussion 😉
Après toutes ces aventures, on rentre à l’hôtel, on le trouve sans encombres… Sauf que, la grille de la rue de l’hôtel est fermée !!! Donc ni une ni deux, on escalade, on se défonce les pieds à travers les tongs sur les pointes et quand on arrive de l’autre côté, le garde arrive nonchalamment pour nous ouvrir mais c’est un peu tard. On va se coucher et on dort, bien, et on se fait réveiller par le breakfast qui arrive porté dans la chambre à 8h peut être (merde quoi !!) par le staff qu’on avait réveillé à 3h et des brouettes en rentrant dans l’hôtel.
30 juin 2009:
Bon anniversaire frérot 😉
Donc on se lève, et on va visiter le Durbar Square (la place du palais) qui est la vieille ville à l’époque des roi tout ça tout ça (bon en vrai j’en sais rien parce que je n’y connais strictement rien en histoire ancienne népalaise). Bref on va visiter ça,on esquive un guide qui parle français, mais il s’accroche, on re-esquive, il fait une feinte (il avait le soleil dans le dos), on le prend presque mais finalement non, il ré-attaque avec la fente « vous-tuez-ma-famille, nous on est des durs donc on ne se fait pas avoir, mais bon il nous a suivi presque toute la journée et finalement on est allé dans le resto qu’il nous a proposé.
Alors là maintenant tout de suite petit intermède sur la nourriture népalaise… Autant la bouffe indienne est succulente est variée. Autant la bouffe sri-lankaise est unique (rice and curry et c’est tout) mais pas trop mauvaise quand bien préparée. Mais alors la bouffe népalaise est a la fois dégueulasse et pas varié pour un sous. C’est le Dhal-Bat… De la purée de pois et du riz. Et c’est tout. Et dans le resto on a eu encore pire… On a eu du riz non cuit et broyé (un peu quaker oats quoi), un truc super bizarre genre gelée/bouillie de truc marron, et que des trucs pas terrible. Bref il vaut mieux manger des trucs indiens au népal.
Ensuite on a essayé d’aller se balader dans Freak’s Street, l’ancienne rue des junkies qui venaient à Kathmandu pour se junkiser à la grande époque. On a même essayer de retrouver les endroits cités dans « Flash, Le Grand Voyage » que je n’ai pas lu. Mais on a pas trouvé et c’est plein de touristes mais vide de junkies. Tant pis… On est donc retourné a l’hôtel pour se laver parce que marcher dans la boue en tongs c’est quand même crado…
Ensuite on est allé se caller dans un bar qui avait l’air sympa (« Bottles and Chimney » qu’il s’appelait). Là bas on a rencontré 2 françaises, on a bien discuté. On a mangé la-bas avec elle. On a fini la soirée sur le « roof-top » de la nuit précédente et on est allé se coucher gentillement en se préparant mentalement au départ du lendemain matin.
1,2 et 3 juillet 2009:
Bon la je pense que je vais faire court (surtout que mon appareil m’a lâché au bout de la première journée de marche le salaud). Mais bon on s’est quand même bien amusé. On a marché (beaucoup) (et vite). On devait boire bien notre demi-litre à chaque pause… Alors que notre guide a bu quelque chose comme une gorgée à la fin de la journée. Notre premier repas de midi s’est fait dans un micro-bouiboui entre 2 buffles… C’était une soupe lyophilisée. Notre première nuit et notre premier souper, c’était assez hardcore, mais on est des aventuriers.
Le deuxième jour on a du marcher 10h peut être, on est arrivé complètement claqué dans l’hôtel (qui était vraiment pas mal), on a réussi a manger mais le matin c’était très très très dur. Les courbatures de malade (ah oui on a couru les derniers 200-300 m parce que la pluie arrivait. Le repas de midi avait été assez sympa, dans une bergerie avec des gamins souriants (juste avant que mon appareil me lâche).
Le 3ème jour c’était un peu plus pèpère mais quand même c’était pas facile (les courbatures bien sur). On a visité une ville médiévale à la fin en 5 minutes chrono parce qu’on voulait rentrer. Et on a même refusé de visiter un autre des joyaux de la vallée de Kathmandu parce qu’une douche et une bière nous attendaient à Tamel. Mais on s’est quand même bien marré.